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Nous partirons de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes.

L'abbaye est fondée vers l'an 1010 par une donation du seigneur de Sablé aux moines de l'abbaye de la Couture, au Mans ; la charte attestant cette donation est lue chaque année, le 12 octobre, jour anniversaire, selon la tradition orale, de la dédicace de l'église abbatiale. Solesmes connait un premier chapitre, qui dure près de huit siècles, pendant lequel Saint-Pierre de Solesmes est un modeste prieuré, d’une douzaine de moines tout au plus.

Puis l'abbaye connait une grande époque aux XIXe et XXe siècles, marqués par la personnalité exceptionnelle de dom Guéranger, son restaurateur, où le soin avec lequel les moines cultivent la liturgie et le chant grégorien portent son influence au-delà des frontières de l’Europe.

Mais le premier et le deuxième chapitres forment bien une seule histoire : celle d’hommes qui cherchent Dieu sous la Règle de saint Benoît.

Nous marcherons vers le prieuré Sainte Marie, à la Cotellerie.

Ce centre spirituel, situé en Mayenne à quelques kilomètres au sud-est de Laval, est animé par les Petits Frères de Marie ; leur communauté, qui fait partie de l’Ordre canonial ou « Confédération des chanoines réguliers de saint Augustin », a été fondée par une femme à la vie consumée par Dieu, Mère Marie de la Croix (1901-1999).

Leur règle de vie possède trois composantes essentielles : la mise en commun des biens, dans une vie commune ; une vie de prière, rythmée par la liturgie de l’Église,
chantée en communauté au chœur ; et la mission auprès du peuple de Dieu.

Les Petits Frères sont une vingtaine, composée de prêtres et de frères. Ils se définissent résolument contemplatifs et ardemment apostoliques. S'ils animent le prieuré, ils sont avant tout implantés sur des paroisses et dans un diocèse ; ce « mélange » des deux états religieux correspond à la vie canoniale initiée par saint Augustin.

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Chaque journée comptera environ 25km de marche.

 

Le vendredi, nous marcherons de Solesmes au Moulin de Thévalles (photo), en passant par Auvers-le-Hamon et Epineux-le-Seguin.

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Le samedi, nous marcherons du Moulin de Thévalles à la Cotellerie.

Même si nous n'en partirons plus en 2024 pour des questions de logistique, la source de cette route reste la basilique Notre Dame du Chêne.

Ce sanctuaire est un des rares lieux où la Vierge Marie s'est manifestée sans laisser de message explicite. Elle nous laisse ainsi le découvrir siècle après siècle, par les guérisons, les conversions et les vocations qu'Elle suscite. Les premiers signes, en 1494, les colombes, les étincelles de feux autour du chêne, ont d'ailleurs inspiré James Buret le curé du village de Vion. Puisque les premiers pèlerins, qui n'en portaient pas encore le nom à l'époque, y venait prier, alors la Vierge Marie devait être au creux de ce chêne. Les ex-voto qui couvrent les voutes de la basilique témoignent des nombreuses guérisons et de la reconnaissance des pèlerins à  Notre Dame du Chêne.

Attenant à la basilique, se trouve une copie du Saint-Sépulcre de Jérusalem, qui en est l'une des plus fidèles du point de vue architectural : elle est enchâssée dans un parc paysagé de buis qui reproduit exactement le plan de la Basilique du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

Le sanctuaire est aujourd'hui desservi par les frères de Saint-Jean, avec qui nous avons la joie de marcher.

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