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Le pélé des pères, c’est un moment unique comme il y a parfois des moments de grâce que l’on n’oublie jamais.A quel moment 200 papas, se retrouvent ensemble, pour partager, fraterniser, s’enrichir et tout simplement se découvrir pour mieux découvrir notre Dieu, notre Jésus ?Qu’il est saisissant d’entendre les voix de 200 hommes qui montent vers le ciel dans des chants qui lancent un vrai Merci !La première fois que j’y suis allé, j’ai été un peu poussé par ma femme, je n’étais pas très motivé …Si vous lisez ces quelques lignes, peut être n’êtes vous jamais venus, alors je vous dirai tout simplement : « Venez et voyez » (Jn 1, 39)  ou encore « Vous les reconnaitrez à leurs fruits » (Mt 7, 16)Essayez au moins une fois, venez vous faire votre propre idée.Vous êtes attendus et vous ne le savez pas.

En 2016, j’ai traversé une épreuve personnelle particulièrement difficile qui m’a vu me confronter seul à un environnement hostile et dont les conséquences ont été désastreuses pour ma famille et mes proches. Face à cette situation désespérée, je me suis tourné vers la prière et le pardon pour demander à Dieu de me donner force et courage pour affronter ces difficultés. J’ai été entendu. Bruno, mon beau-frère, m’a proposé de participer au pèlerinage des pères de famille de Rocamadour.  J’ai compris alors que j’exauçais, par la grâce de la prière, mon vœu de partager avec mes pairs le poids de mes fautes et leur pardon. Chacun d’entre nous étant, par son humanité, une infinie parcelle de Dieu.

Dans cette nature magnifique, nous avons dormi par terre et partager nos repas dans un climat de prières, de chants et de silences où nous nous sommes rapprochés les uns des autres avec bienveillance et miséricorde. Ces étrangers, au départ du pèlerinage le jeudi soir, sont devenus en trois jours un groupe soudé et amical par la cohésion de la prière et la profondeur de nos échanges. Fort de personnalités très différentes, jamais je n’ai été jugé par mes pairs qui m’ont soutenu et encouragé pour m’aider à faire face à mon chemin de vie escarpé comme les falaises de Rocamadour.

Je cherchais la grâce et j’ai remercié Dieu de me l’avoir donné en participant à cette marche vers la vierge noire. Je garde un souvenir très émouvant de la ferveur de l’adoration du saint sacrement et de chacune des messes célébrées avec l’ensemble du groupe de pèlerins. Je souhaite à chacun d’entre nous de vivre ces trois jours de pèlerinage pour retrouver sa part d’humanité et de bienveillance. J’ai d’ailleurs choisi de revenir à ce pèlerinage en 2017 et d’y accueillir de nouveaux pèlerins pour partager cette grâce.

“Que votre âme trouve sa joie dans la miséricorde de Dieu” 

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Du temps en famille

Je suis père de famille : marié, en couple, divorcé, divorcé-remarié, veuf.

C’est pour moi, un état de vie, reconnu par ceux que je côtoie. Je ne me le suis pas donné à moi-même. C’est ma femme qui m’a permis de devenir père et le don de nos enfants qui le manifeste. Je transmets une vie que j’ai moi-même reçue de mes parents ; vie biologique si j’ai la joie d’avoir des enfants, mais avant tout le don de moi-même et de ma capacité à aimer.

J’ai donc voulu et accepté de devenir père de famille en aimant ma femme et en accueillant le don de la vie reçue de Dieu. Mystère du don reçu et du don transmis au cœur de ce que je suis aujourd’hui.

Je suis appelé à devenir père chaque jour un peu plus par le don de moi-même auprès de mon épouse, de mes enfants, de mes parents, de mes amis et des personnes rencontrées au travail. C’est ma vocation sur cette terre, une vocation qui me met en mouvement.

Le Christ, ce frère discret et aimant, m’accompagne sur cette route pour me porter dans les épreuves et me donner une joie qui trouve ses racines dans son cœur. Je peux aussi confier mon chemin à la Vierge Marie et à Saint Joseph.

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